Ces pompiers qui ne savent pas nager !
Censés avoir plus de maitrise en matière de gestion des cas extrêmes, ces hommes en tenue laissent souvent la population faire leur travail
« Nous avons appelé les sapeurs-pompiers. Ils sont arrivés et ils ont dit qu’ils ne peuvent pas entrer dans l’eau. Ils ont demandé si quelqu’un pouvait entrer dans l’eau pour retirer le corps, et mon frère est entré, et il a tiré le corps »
C’est le récit d’un jeune adolescent, sur les berges du Wouri, où a été découvert un corps sans vie flottant à la surface de l’eau, le 21 septembre 2012. Un étudiant selon les informations fournies par sa carte nationale d’identité retrouvée sur lui. Un de plus noyé dans les eaux. Victime d’une agression ou technique pour noyer les soucis, allez savoir. Retrouver des corps flottant à la surface des e aux est devenu monnaie courante dans les grandes villes de notre pays. Ongola la belle a même battu le record de sept corps retirés dans les eaux noirâtres du lac municipal en seulement six mois. Et à chaque fois, il a fallu un courageux espiègle pour faire le travail. A quoi nous servent-ils donc ? Nos militaires-pompiers-soldat-du-feu ? Ah ! J’ai trouvé : soldats du feu. C’est vrai qu’une noyade n’a rien à voir avec le feu. En attendant d’en savoir plus sur leur réel domaine de compétence, il va quand même falloir récompenser les courageux qui font le boulot à leur place.
Tenez ! En parlant de récompense, il y en un qui attend toujours la sienne. Le célèbre (re)pécheur de corps du lac municipal de Yaoundé. Le jeune Adimi Francis en a fait son sport favoris et les autorités de la ville ont toujours promis récompenser sa bravoure. Aujourd’hui, le nageur originaire de la ville de kribi est las d’attendre que les vaines promesses se réalisent. Les honneurs c’est pour les soldat-du-feu qui arrivent toujours après. Laisse, mon ami. Ta récompense ne sera peut-être pas des thunes, mais un métal posé sur ton cercueil à titre post-thune.
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